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Deuxième Arrêt sur Neuf

Votre deuxième arrêt est l’un des plus déprimants de la réserve !

Votre promenade jusqu’à présent vous a conduit à travers la forêt endémique d’Écosse, mais vous êtes maintenant entouré(e) de «terribles» épinettes de Sitka… un arbre nord-américain qui ne devrait tout simplement pas être là, et certainement pas planté en rangées droites et si rapprochées.

Il y a des centaines d’années, l’Ecosse était recouverte de la forêt calédonienne composée de pins et ne ressemblait guère à l’Ecosse d’aujourd’hui. À notre grande honte, il ne reste plus qu’environ 2% de nos forêts naturelles.

Au cours de nombreuses années, financé par le gouvernement dans le but d’éviter de perdre complètement nos forêts, mais en raison d’ un programme mal conçu suite à un manque de compréhension, de règles et directives floues, les forêts ont été remplacées par des arbres non indigènes tels que l’épinette de Sitka et le sapin de Douglas – ces 2 espèces représentent 40% des plantations que vous voyez lors de vos voyages à travers notre pays. Principalement plantés à des fins lucratives, avec peu ou pas de préoccupation de conservation, de la faune sauvage ou de la restauration de ce qui a été détruit.

Pourquoi terribles ?

Arrêtez-vous et écoutez – Il y a de fortes chances que vous n’entendiez même pas un oiseau chanter. Marchez un peu dans les bois – le sol de la forêt est nu, il est sans vie, donc sans nourriture pour les animaux.

Nous avons un beau sol sombre, riche et tourbé, idéal pour la fabrication du whisky, mais particulièrement acide et qui ne convient qu’à certaines plantes. Comme vous pouvez le constater, le sol est recouvert d’une moquette d’aiguilles de pin mortes depuis ces 22 dernières années, ce qui augmente l’acidité et aggrave les problèmes de croissance des plantes, à la fois maintenant et après la coupe des arbres.

Avec l’acquisition de cette réserve, Highland Titles a hérité de nombreux hectares de ces arbres inadaptés et notre objectif est de les supprimer dès que possible et de les remplacer par un mélange naturel d’arbres indigènes, en veillant bien qu’ils ne soient pas alignés ou si rapprochés !

Ce n’est qu’en enlevant et remplaçant ces arbres que nous pourrons dire que nous préservons les terres. Ce n’est qu’à ce moment-là que les animaux indigènes retourneront dans ces parties de la réserve. Ce n’est qu’avec le temps que la forêt redeviendra ce qu’elle était, ce qu’elle aurait dû être et désormais ce qu’elle restera.

Sans vous, nos Lords, Lairds & Ladies, rien de tout ce travail ne serait possible. Comme nous, soyez fiers de tout ce qui a été accompli et de tout ce qui va être réalisé.